Dans les archives
Secteurs professionnels
Réévalué à 5, 5 % du Pib pour 2023 et à 5, 1 % pour 2024, le déficit public résulte de choix économiques et politiques : cela n’empêche pas le gouvernement d’en faire un argument pour continuer à affaiblir les droits sociaux.
Pour parvenir à faire baisser le taux de chômage à 5 %, le gouvernement veut à nouveau durcir les règles de l’assurance chômage. Une réforme à contretemps pour les plus indulgents, un nouveau saccage en perspective pour les autres… les éditorialistes sont unanimes pour s’inquiéter de ses conséquences.
Retrouver notre article : Loi Immigration : un cuisant désaveu pour l’exécutif
Alors que 201 personnalités appellent à marcher, le 21 janvier, pour demander l’abandon de la loi dite « Darmanin », cette dernière continue de susciter des réactions virulentes. Comme en France, la presse étrangère constate « la victoire idéologique » du Rassemblement national. Une nouvelle alerte, pour toute l’Europe.
Pour les éditorialistes, le « coup de sang » d’Emmanuel Marcon a redonné de l’air au ministre de l’Économie qui, dans la foulée, a plaidé pour une réduction des droits des chômeurs de plus de 55 ans. Si certains s’en félicitent, d’autres feignent de s’interroger : mais qui doit, en réalité, se « réveiller » ?
Dans une vaste étude internationale associant 100 chercheurs, l’Observatoire européen de la fiscalité dresse le bilan de dix ans de lutte contre l’évasion fiscale. Échec ou succès ?
Après Hollywood, l’industrie automobile : sur fond de bataille électorale pour capter le vote de la classe moyenne, les grèves qui secouent les États-Unis depuis plusieurs mois marquent un retour en force des syndicats. Pour longtemps?
Même bienvenu pour l’association en grande difficulté, le don de la famille Arnault divise : si beaucoup en font la critique, tant dans sa mise en scène que dans la dérive qu’il promeut, d’autres s’émeuvent d’«une détestation des riches ».
L’été arrive à point nommé pour de nombreux salariés au bord de l’épuisement. Entre ceux qui s’arrêtent à temps et ceux qui continuent de travailler au risque du burn-out, le gouvernement refuse de se confronter à la réalité. Et préfère désigner des coupables : non pas l’intensification du travail mais les médecins qui prescriraient trop d’arrêts maladie. Tollé.