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Les ouvrages qui poussent au fou-rire sont rares. Souvent ils font juste sourire, divertissent, et se montrent efficaces en cela. Et parfois, ils sont bien plus profonds qu’il n’y paraît.
Une bourgade perdue dans le blizzard des Alpes ; une ville portuaire du Maryland des années 1920… Et à un siècle de distance, la même fureur hideuse de la foule, dépeinte avec noirceur par Sébastien Vidal et Don Tracy.
Une enquête criminelle dans l’immensité et la fureur de la guerre du Pacifique ? James Kestrell relève le défi et signe un pur chef d’œuvre. On redécouvre également, en réédition, la grande plume d’Eric Ambler, qui révolutionna le roman policier dans les années 1930.
Elle leur a promis de l’aide mais n’a pas transmis l’alerte ; ils sont morts en mer. Autour d’un fait tragique, Vincent Delecroix a écrit une fiction poignante sur la « banalité du mal ». Refusant la tentation du bouc émissaire, il interroge toute la société.
En pleine débâcle du IIIe Reich, une jeune Française et son enfant, fils d’un soldat allemand, atterrissent dans une pouponnière nazie. Solidement documentée, Caroline De Mulder nous fait vivre le quotidien d’une de ces maternités imaginées pour régénérer la race aryenne.
Des chasseurs lepénistes nargués par un chevreuil, perturbés par l’idylle d’un « métèque » et d’une « nympho »… C’est un terroir bien à droite qui part en vrille sous la plume sardonique de Sébastien Gendron. Plus sérieux, Antonin Varenne nous emmène à Madagascar pour ressouder un père et son fils menacé de mort.
Cécile Coulon dépeint un inquiétant hameau, où un guérisseur se frotte à de dangereux secrets. Quant à Pierric Bailly, il plante sur les flancs du Jura une histoire d’amour aussi inattendue qu’irrésistible.
Un personnage et un univers récurrents… Si l’alchimie fonctionne, cela peut donner une saga à succès. La preuve avec les derniers opus de Max Monnehay, Simone Buchholz, Mercedes Rosende et Valerio Varesi.
Le comédien a tiré un livre de la maladie auto-immune dont il souffre : « Le son du mot alopécie ressemble à une petite laine qu’on met sur soi, les premiers jours d’automne. « “Mets donc ton alopécie, mon chéri, il y a du vent.” »