Platines
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Ce n’est pas le nom le plus connu de la musique française, et pourtant Florent Schmitt n’a pas traversé l’histoire de la musique en coup de vent.
À Arnold Schönberg, le sérialisme, Tristan Murail la musique spectrale, Karlheinz Stockhausen la musique électronique. La trace laissée par György Ligeti porte le nom de micro-polyphonies.
Il y a un peu plus de trente ans, il débarquait sur une scène baroque en effervescence, sosie de Clark Kent, grand, la silhouette athlétique, le regard timide derrière des lunettes strictes.
Deux cents ans après la « rencontre » de Mendelssohn avec Bach, Christopher Jackson reprend son adaptation de la "Passion selon saint Matthieu". Mais quel dommage d’en avoir écarté certains des plus beaux chants.
La soprano lituanienne soulève l’émotion en interprétant les ultimes lieder de de Richard Strauss, accompagnée par le piano intimiste, presque crépusculaire de Markus Hinterhäuser.
On découvre avec bonheur la beauté mélodique de cet auteur franco-flamand du XVIe siècle, aussi talentueux dans la musique sacrée que dans la musique profane.
La claveciniste Giulia Nuti enchaîne les six « Partitas » du maître de Leipzig avec une tendresse, une pudeur et une créativité qu’on entend rarement sur cet instrument.
La violoniste Angèle Dubeau aime la musique minimaliste de ce compositeur qui, dit-elle, la fait « grandir intellectuellement et musicalement ». Elle lui consacre un second album hommage.
Le célèbre Quatuor pour la fin du temps fut créé dans un camp de prisonniers en Allemagne, en 1941. Dans son disque, l’ensemble bruxellois Het Collectief lui adjoint une pièce hommage, le Stalag VIII-A de Tristan Murail.