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Elle leur a promis de l’aide mais n’a pas transmis l’alerte ; ils sont morts en mer. Autour d’un fait tragique, Vincent Delecroix a écrit une fiction poignante sur la « banalité du mal ». Refusant la tentation du bouc émissaire, il interroge toute la société.
En pleine débâcle du IIIe Reich, une jeune Française et son enfant, fils d’un soldat allemand, atterrissent dans une pouponnière nazie. Solidement documentée, Caroline De Mulder nous fait vivre le quotidien d’une de ces maternités imaginées pour régénérer la race aryenne.
Cécile Coulon dépeint un inquiétant hameau, où un guérisseur se frotte à de dangereux secrets. Quant à Pierric Bailly, il plante sur les flancs du Jura une histoire d’amour aussi inattendue qu’irrésistible.
Le comédien a tiré un livre de la maladie auto-immune dont il souffre : « Le son du mot alopécie ressemble à une petite laine qu’on met sur soi, les premiers jours d’automne. « “Mets donc ton alopécie, mon chéri, il y a du vent.” »
Lorsqu’il sort de prison, en août 1991, un adolescent soviétique découvre son pays bouleversé. Avec L’Enclave, Benoît Vitkine signe plus qu’un roman : une ample réflexion sur la liberté et les futurs possibles qui s’offraient alors à la Russie.
Fable sociale doublée d’un polar campés sur un rivage estival, Justin Coudures nous introduit dans l’univers singulier, rugueux et attachant du jeune auteur Adrien Girault, Portant en étendard la langue de son personnage, celui-ci tisse une chronique de fin d’adolescence, qui pose ses premiers mots sur ses désillusions, sa colère et son refus des déterminismes sociaux. Non sans humour.
Une fillette disparaît dans une fête foraine ; on la retrouve ; mais est-ce bien elle ? Sa mère paniquée a le sentiment confus de ne pas avoir récupéré sa « vraie fille ». Serait-ce possible ? Ou serait-elle folle ? Stéphanie Kalfon impressionne avec ce thriller labyrinthique.
Dans un premier roman tout en octosyllabes, le chanteur Thomas Fersen mêle la fiction et l’autobiographie avec la verve poétique dont il est coutumier. Sabine Garrigues, elle, a choisi la poésie pour affronter la mort de son enfant, assassinée au Bataclan. Mais la vie continue, et sourd, irrésistible, des vers plein de légèreté de Florentine Rey.
Sur une carte, on pourrait marquer les lieux et sur une frise indiquer les époques où le romancier emmène ses personnages, mais c’est dans les plis de l’Histoire, dans la pliure des histoires, dans le contour et les rides des reliefs, qu’il niche son attention à l’autre, aux amitiés et aux amours.