Et si Hans Moke Niemann gagnait le combat pour sa réhabilitation ? Accusé de triche, banni de Chess.com, ciblé par des théories extravagantes d’Elon Musk, le jeune États-unien veut prendre sa revanche et tutoyer les sommets mondiaux. Par Éric Birmingham
Et si Hans Moke Niemann gagnait le combat pour sa réhabilitation ? Accusé de triche, banni de Chess.com, ciblé par des théories extravagantes d’Elon Musk, le jeune États-unien veut prendre sa revanche et tutoyer les sommets mondiaux. Par Éric Birmingham
« Faire une Ivkov » – du nom d’un grand maître yougoslave – était devenue une formule populaire dans le Belgrade des années 1970, pour évoquer une gaffe aussi monumentale qu’incompréhensible. D’autres gaffeurs durent leur défaite à une coupable désinvolture.
Joueur cosmopolite, engagé et rescapé des pires tragédies du XXe siècle, Savielly Tartakover a laissé sa trace dans l’histoire des échecs en inventant, à la demande de ses hôtes barcelonais, une ouverture inédite.
Les plus grands ont parfois usé de ce stratagème pour tricher : rejouer son coup en disant « J’adoube », comme si on se contentait de repositionner une pièce, mine de rien. Parfois, sidéré, l’adversaire ne proteste pas. Et ça peut passer.
Jouer avec les blancs, c’est avoir un coup d’avance. Conserver cet avantage, consolider sa position sans coup férir, jusqu’au mat final, c’est un tour de force stratégique. Le Soviétique y parvint lors d’un tournoi de 1953 resté dans les annales.
