Réforme des retraites
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Le pouvoir a été acculé à dégainer le 49-3 pour faire adopter sa réforme des retraites. Notre mobilisation exceptionnelle a fait capoter l’accord avec la droite et les diverses tentatives de pression sur les député.e.s.
Après le regain de mobilisation du 23 mars, l’intersyndicale appelle à une dixième journée de manifestations et de grèves, dès le mardi 28 mars : jusqu’au retrait de la réforme.
Avec gravité et responsabilité, l’intersyndicale appelle à des actions «calmes et déterminées» et à une nouvelle journée de grèves et de manifestations, le jeudi 23 mars.
La presse étrangère qui, au début du mouvement social contre la réforme des retraites, a raillé la « paresse française », commence à s’interroger : et si les Français avaient raison ?
Le gouvernement nous le répète à longueur d’antenne, la main sur le cœur : l’objectif de la réforme des retraites est de sauver notre système par répartition. C’est oublier un peu vite qu’un système par répartition ne peut pas faire faillite car son financement repose sur les salaires, une assiette extrêmement large et solide. C’est oublier surtout que la retraite par capitalisation, l’épargne retraite, ne cesse de progresser en France et dans le monde. Par Sophie Binet, secrétaire générale de l’Ugict-Cgt
Par notre mobilisation exceptionnelle, nous avons fait mentir tous les pronostics du gouvernement. Nous avons battu en brèche le fatalisme et la résignation et réussi à maintenir la mobilisation malgré les vacances
Dans la préfecture de la Haute-Vienne, la réforme des retraites vient attiser une colère grandissante provoquée par la dégradation des conditions de travail, la détérioration des services publics et la perte de sens au travail.
La mobilisation des salariés prend racine dans un climat social tendu, sur fond de non-reconnaissance salariale et d’intensification des rythmes de travail.
Une hausse des cotisations patronales sur la retraite, mais compensée par une baisse de la contribution au régime AT-MP, excédentaire. En faisant cette proposition, le gouvernement occulte la réalité d’une sous-déclaration massive des accidents du travail et maladies professionnelles.