Retraites
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Avec gravité et responsabilité, l’intersyndicale appelle à des actions «calmes et déterminées» et à une nouvelle journée de grèves et de manifestations, le jeudi 23 mars.
La mobilisation des salariés prend racine dans un climat social tendu, sur fond de non-reconnaissance salariale et d’intensification des rythmes de travail.
La Cgt fait des propositions pour financer le retour de la retraite à 60 ans avec un taux de remplacement de 75 % au moment de la liquidation.
Avec l’effondrement des taux de remplacement, il faudrait individuellement économiser l’équivalent de deux mois de salaire par an, pendant plusieurs décennies, pour s’assurer une retraite digne. Qui le peut ?
Pour l’intersyndicale Cfdt, Cgt, Fo, Cfe-Cgc, Cftc, Unsa, Solidaires et Fsu, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Les huit organisations appellent à une première journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations, dès le 19 janvier.
Et non, le système des retraites n’est pas financièrement en danger. Ce qui l’est en revanche, c’est le niveau des pensions. Décryptage du rapport du Conseil d’orientation des retraites.
Avec des fins de carrière chaotiques, marquées notamment par des emplois de moindre qualité, les femmes seraient davantage pénalisées par un recul de l’âge légal de départ à la retraite.
« Pour les salaires, les pensions, les bourses d’études, les minimas sociaux » : à l’appel de sept syndicats (Cgt, Union syndicale Solidaires, Fsu) et organisations de jeunesse (Unef, Vl, Fidl et Mnl), cette journée intervient dans le contexte d’une double offensive sur les retraites et l’assurance chômage.